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Baudrillard
Publicité et propagande prennent toute leur envergure à partir 
de la Révolution d'Octobre et de la crise mondiale de 29.  Tous deux 
langanges de masse, issues de la production de masse d'idées ou de 
marchandises, leurs registres, d'abord séparés, tendent à 
se rapprocher progressivement.  La propagande se fait marketing et 
merchandizing d'idées-forces, d'hommes politiques et de partis avec 
leur "image de marque".  Elle se rapproche de la publicité comme du 
modèle véhiculaire de la seule grande et véritable 
idée-force de cette société concurrentielle: la marchandise 
et la marque.  Cette convergence définit une société, 
la notre, où il n'ya plus de différence entre l'économique 
et le politique, parce que le même langage y règne d'un bout 
à l'autre, d'une société donc où l'economique, 
littéralement parlant, est enfin pleinement réalisée.  
C'est-à-dire dissoute comme instance spécifique (comme mode 
historique de contradiction sociale), résolue, absorbée dans 
une langue sans contradictions, comme le rêve, parce que parcourue 
d'intensités simplement superficielles.
Source: Simulations et Simulacra. Jean Baudrillard. Galilée, Paris, 1981.
The Guardian
Shell's difficulties can be imagined, and there is no reason not to accept 
that the corporation faces a very complex situation in Nigeria.  Yet the 
apparent absense of moral calculation from its behaviour is striking, and 
the nine men who were executed are only the most obvious of those who have 
paid the price for that lack of morality.... Multinational firms have in 
recent years been able to operate much more freely than before, thanks to 
world wide privatisation and deregulation, and to the changes that have taken 
us from Gatt to the World Trade Organisation.  Structures of protection have 
been dismantled, and there is now hardly a country in the world in which 
multinationals cannot work, and very few in which there are any serious 
limitations on their activities.  The corporations...have largely got their 
way as world trade regulations have been reshaped and are subject to far fewer 
restrictions than ever before....
Source: "A World Forced to Keep Bad Company", Martin Woolacott. Guardian Weekly, 3 December 1995, p.13.
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